En plus de la réduction du taux d’HbA1c et de la fréquence des hypoglycémies, les mesures issues du contrôle capillaire habituel de la glycémie (CCG) apparaissent comme des indicateurs de substitution pour les complications microvasculaires et macrovasculaires du diabète.
L'empagliflozine, un inhibiteur du SGLT2, pourrait atténuer le risque de rétinopathie diabétique (RD) en prévenant la perte des péricytes au niveau des capillaires rétiniens, une perte qui altère la vascularisation locale. Mais cette hypothèse est encore peu étayée, avec seulement quelques études menées en Corée du Sud et à Taïwan pour évaluer correctement l'association entre l'empagliflozine et la RD.
Nos régimes alimentaires occidentaux favorisent l’apparition de troubles métaboliques comme le diabète de type 2: la consommation de viande rouge n’y serait pas étrangère…
Un essai clinique randomisé sur l’effet du jeune intermittent (5:2) chez les patients diabétiques, étude EARLY.
On doute toujours un peu de l’intérêt des plans nationaux pluriannuels, d’où l’intérêt de mener des études scientifiques bien faites par des experts qui n’ont pas de conflits d’intérêt. C’est ce qu’a réalisé le NHS concernant son plan de lutte contre le diabète.
Le jeûne déclenche des réponses qui peuvent renforcer la résistance au stress, atténuer l'inflammation et optimiser le métabolisme. Cependant, la restriction énergétique sévère sur de longues périodes est difficile à suivre pour de nombreux patients et elle réduit la dépense énergétique, deux problèmes qui hypothèquent le maintien du poids à long terme.
Dans le diabète de type 1, on sait que l’insulinothérapie en boucle fermée s'est révélée supérieure aux autres modes de traitement, y compris l’association d’une pompe à insuline et d’un capteur de glycémie. Les systèmes en boucle fermée permettent de passer plus de temps dans la plage cible (TPC, compris entre 70 et 180 mg/dL), de réduire la variabilité glycémique et de diminuer le risque d'hypoglycémie.
Une étude publiée récemment dans Diabetes Care visait à vérifier si la durée du diabète de type 2 influençait l’impact de la canagliflozine, un inhibiteur du SGLT-2, sur l’évolution cardiovasculaire et rénale des patients. Il s’agissait d’une méta-analyse des études CANVAS et CREDENCE, chez des diabétiques de type 2 qui présentaient un risque élevé de maladie cardiovasculaire et/ou de néphropathie chronique, et traités par canagliflozine ou par un placebo.
Le diabète de type 2 et l’atteinte rénale aiguë (ARA) sont deux facteurs de risque bien connus d’insuffisance rénale chronique (IRC). Récemment, l’ARA s’est révélée comme pouvant être une étape de transition entre l’insuffisance rénale aiguë (IRA) et l’IRC, avec une durée comprise entre 7 et 90 jours après l’épisode d’IRA. Ceci dit, de nombreux diabétiques de type 2 subissent une telle ARA avant même la survenue d’une IRA, soulignant leur association combinée dans le développement de l’IRC.
Une étude financée par la British Heart Foundation, le Medical Research Council, le National Institute for Health and Care Research et Health Data Research UK avait pour objectif d’évaluer l’impact de cette maladie en augmentation permanente, sur la longévité. Le DT2 raccourcirait la vie de 3,5 ans en moyenne.
… sans médicament? Une étude chinoise, publiée dans The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism démontre que les sujets atteint de diabète de type 2, soumis à un régime alimentaire de type jeûne intermittent, pourraient être libérés de leur maladie.
En Australie, pas moins de deux adultes sur trois souffrent de surpoids ou d'obésité, ce qui expose au risque de résistance à l'insuline, de décompensation de la fonction β et donc d’un diabète de type 2. Il apparait de plus en plus évident que la rémission du DT2 est possible avec une perte de poids, et une équipe australienne a voulu vérifier si c’était bien le cas chez des adultes bénéficiant d’une intervention pendant 12 mois sous la forme d’une substitution alimentaire hypocalorique (SAH) chez des adultes diagnostiqués relativement récemment.
Plusieurs grandes études cliniques n’ont pas réussi à démontrer qu’un contrôle glycémique intensif basé sur le taux d’HbA1c avait un effet bénéfique sur l’apparition des maladies cardiovasculaires (MCV) chez les diabétiques de type 2. Cela est probablement dû au fait que l’HbA1c ne fournit pas d’informations sur toutes les anomalies glycémiques (dont la variabilité de la glycémie et les hypoglycémies) pouvant jouer un rôle important dans le développement des MCV.
Une revue des méta-analyses a été mise sur pied pour évaluer la qualité de la preuve des bienfaits de la réduction du sucre dans l’alimentation. Des biais potentiels dans les études publiées sur la consommation de sucre et ses effets sur la santé doivent être pointés.
Il semble que réduire la consommation de glucides au petit-déjeuner pourrait n’être que bénéfique pour les sujets atteints de diabète de type 2. Le petit-déjeuner non sucré réduirait la glycémie, ainsi que ses fluctuations au cours de la journée. De plus, les habitudes alimentaires pourraient être favorablement influencées pour toute la journée.
La vitesse de déclin de la fonction rénale, mesurée par le débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe), et le risque de progression vers une maladie rénale avancée sont très variables chez les patients DT2. L'identification précoce de ceux qui sont à risque élevé est donc importante.
Les résultats de PIONEER 6 montrent que la formulation orale du semaglutide est sûre chez les patients atteints de diabète de type 2 présentant un risque cardiovasculaire (CV) élevé, avec une réduction non significative de 21% des événements cardiaques indésirables majeurs (MACE).
L’inhibiteur du SGLT2 dapagliflozine a permis de prévenir ou ralentir la progression de la maladie rénale chez des diabétiques de type 2 (DT2), montrent de nouvelles données de l’étude DECLARE-TIMI 58 présentées au congrès de l’ADA.
L’analogue du GLP-1 dulaglutide a diminué de façon statistiquement significative le risque d’événement cardiovasculaire (CV) et le risque rénal chez des diabétiques de type 2 (DT2), dont la majorité n’avait pas au départ de maladie CV, dans l’étude randomisée REWIND, dont les résultats ont été présentés au congrès de l’ADA à San Francisco et publiés en ligne par The Lancet.
Les bénéfices d’un traitement hypoglycémiant intensif chez les patients atteints de diabète de type 2 persistent après la fin du traitement – mais seulement aussi longtemps que les taux d’hémoglobine glyquée demeurent faibles – selon le suivi à long terme du Veterans Affairs Diabetes Trial (VADT) publié dans le New England Journal of Medicine.
Selon une étude présentée au congrès de l’International Society of Nephrology et publiée dans le New England Journal of Medicine, la canagliflozine, un inhibiteur du SGLT2, diminue les risques de complications rénales et cardiovasculaires chez les patients diabétiques de type 2 albuminuriques.
La lorcasérine est ce qu’on appelle communément un coupe-faim. Le programme CAMELLIA-TIMI 61 a suggéré sa sécurité cardiovasculaire. Les données présentées à l’EASD indiquent qu’elle a également un impact positif chez les patients prédiabétiques et diabétiques.
L’Endocrine Society, associée pour l’occasion à la European Society of Endocrinology, à The Gerontological Society of America et à The Obesity Society, vient de publier ses recommandations en matière de dépistage et de traitement du diabète chez les patients âgés de 65 ans et plus.
Le ZNA Koningin Paola Kinderziekenhuis, à Anvers, vient de lancer une nouvelle approche de la prise en charge des enfants traités à l’aide d’une pompe à insuline.
Qu’attendre de la dérivation gastrique en Y-de-Roux chez les patients diabétiques de type 2 obèses? Apparemment beaucoup…
Le groupe des patients âgés très vulnérables atteints de diabète et d’insuffisance rénale chronique est actuellement en croissance. Le traitement est souvent complexe et il n’existe guère de recommandations spécifiques issues de l’Evidence-Based Medicine.
L’augmentation de la prévalence du diabète et de l’excès pondéral est associée à une augmentation de la prévalence des cancers qui leur sont attribués.
Une méta-analyse tend à confirmer les données antérieures en montrant que les agonistes des récepteurs GLP-1 sont associés à une réduction du risque relatif de mortalité cardiovasculaire ainsi que du risque d’infarctus et d’accident vasculaire cérébral non mortels.
Une analyse post-hoc de l’étude FIELD indique que le fénofibrate diminue de moitié le risque de crises de goutte chez les diabétiques de type 2.
La FDA permet pour la première fois à une intelligence artificielle de formuler un diagnostic sans l'intervention d'un médecin ou d’un spécialiste de la discipline.
Des chercheurs ont conçu et testé une application pour l’autogestion du diabète afin de comprendre comment les différences de personnalité pourraient expliquer pourquoi les applications de santé mobiles aident certains patients plus que d'autres.
Au sein d'une population globale de quelque 11.000 sujets âgés de 10 à 18 ans, une équipe américaine a examiné les facteurs associés à la progression d'anomalies glycémiques chez les 547 dont les dossiers indiquaient qu'ils étaient surpoids et obèses (IMC > 85ème percentile) et avaient un HbA1c compris entre 5,7% et 7,9%.
Les scores SYNTAX permettent de guider le choix entre angioplastie et pontage chez les patients diabétiques avec atteinte coronarienne multi-tronculaire.
Chez les diabétiques mal contrôlés, une intensification du traitement dans les 6 mois se traduit par un bénéfice significatif en termes de réduction du taux d’HbA1c.
Trois diabétologues, experts dans l’utilisation des nouvelles technologies de la prise en charge du diabète, ont passé au crible les différentes applications francophones dédiées au diabète.
Le taux d’hs-cTNT (High-Sensitivity Cardiac Troponin) semble constituer un facteur prédictif… de la maladie diabétique.
Le diabète de type 2 est un facteur de risque indépendant connu de déclin cognitif et le rôle précoce de l'insulinorésistance dans cette atteinte cognitive est soupçonné depuis longtemps.
Les inhibiteurs du co-transporteur sodium-glucose de type 2 (SGLT2) représentent une avancée récente dans le traitement du diabète qui est d'autant plus bienvenue que de plus en plus de données suggèrent que ces nouveaux agents sont susceptibles de réduire le risque de néphropathie diabétique, et chez les sujets qui en sont déjà atteints, de réduire sa progression.
Dormir plus et mieux contribue au contrôle de la glycémie.
Les isoflavones, retrouvées dans diverses variétés de soja, ont été incriminées dans certaines altérations de la fonction sexuelle chez l’homme. La question se pose particulièrement chez les sujets diabétiques, dont les taux de testostérone sont souvent diminués.
Une étude pilote suggère que le laser CO2 est susceptible de favoriser la guérison des lésions du pied diabétique exposant le tissu osseux.
Les enfants atteints de diabète de type 1 doivent programmer chaque matin ce qu’ils vont manger au cours de la journée et la quantité d’insuline qu’il leur faudra pour maintenir leur équilibre glycémique. Pour les y aider, ils ont désormais un nouvel allié: Nao, le robot.
Une équipe japonaise a revu les données de la célèbre étude BARI 2 (Bypass Angioplasty Revascularization Investigation in type 2 diabetes) pour apprécier l'impact des β-bloquants sur la morbi-mortalité.
Globalement, la survie des diabétiques de type 2 sans insuffisance rénale s'est améliorée de manière importante au fil du temps. Mais cette amélioration est-elle également retrouvée en cas d'insuffisance rénale?
Le diabète a un impact délétère sur l’évolution de l’insuffisance cardiaque avec fraction d’éjection préservée, sur le plan clinique et échocardiographique, ainsi qu’en termes d’incidence des événements.
Toute diminution de la fonction rénale mise en évidence chez un diabétique n'est pas synonyme de néphropathie diabétique.
Une étude observationnelle montre qu’après la metformine, l’instauration d’une insulinothérapie, comparée avec celle d’un inhibiteur DPP4, est associée à un risque accru de décès, d’événements cardiovasculaires et d’hypoglycémies sévères.
Une différence de pression artérielle systolique entre les deux bras est fréquente dans le diabète de type 2. Elle est associée à un risque accru de dommage vasculaire.
L’association metformine + inhibiteur DPP4 semble plus efficace que la combinaison metformine + sulfonylurée (SU) en termes de prévention des événements… dans une étude de cohorte rétrospective.
Dans le diabète de type 2, une hypertriglycéridémie et un taux faible en HDL-cholestérol sont associés à un risque accru de maladie rénale.
Le diagnostic de prédiabète peut être posé sur base de la glycémie à jeun et/ou de l'hyperglycémie provoquée par voie orale et (pour l'American Diabetes Association seulement) sur base d'une hémoglobine glyquée de 5,7 à 6,4%.
La glycémie à 1h lors d’un test de tolérance au glucose peut être utile pour identifier les sujets pré-diabétiques à risque accru de stéatose hépatique.
Chez les patients diabétiques, la dépression est associée à un risque accru de maladie rénale chronique.
Une étude a eu pour objectif de déterminer l’association entre l’indice de masse corporelle durant l’adolescence tardive et la mortalité due au diabète en milieu de vie. Inquiétant.
Le risque cardio-métabolique accru observé chez les jeunes adultes avec antécédents de prématurité est toujours présent durant leur quatrième décennie.
L'obésité est un facteur de risque bien connu de diabète de type 2, mais elle n'est pas seule en cause, la nature saine ou moins saine de l'alimentation entre également en ligne de compte.
L'âge de survenue de la ménopause et la durée de la période d'activité génitale sont deux facteurs qui affectent le risque.
Une équipe américaine a évalué le risque de développement d'un diabète de type 2 selon la proportion de consommation de repas faits maison (RFM). Deux cohortes prospectives (Nurses'Health Study et Health Professionals Follow-up Study) dans lesquelles la fréquence des RFM de midi et du soir avait été répertoriée à partir de 1986 ont été utilisées.
En cas de diabète de type 2 non contrôlé par les mesures hygiéno-diététiques (MHD) classiques, la metformine est le premier agent recommandé, mais tant pour l'ADA que l'EASD, l'insulinothérapie est une autre option possible. Une équipe française a donc évalué par méta-analyse l'impact clinique de cette option.
Une revue de la littérature récente tend à conforter le concept selon lequel les inhibiteurs SGLT2 sont susceptibles d’être bénéfiques chez les diabétiques de type 2 à risque cardiovasculaire élevé.
Il semble que cela varie selon que l’obésité est généralisée ou abdominale.
La mesure des taux circulants de troponine Ths et de NTproBNP permet d’affiner l’évaluation du risque cardiovasculaire chez les patients diabétiques.
La comparaison de cette glitazone avec un placebo, après événement cérébrovasculaire récent chez des patients résistants à l’insuline, montre que le risque de récidive d’AVC, d’infarctus et de diabète diminue. En revanche, la probabilité de gain pondéral, d’oedème et de fracture augmente.
La tolérance cardiovasculaire des agonistes des récepteurs du GLP-1 (GLP-1 RA) utilisés en sus de la metformine (MET) a fait l'objet d'une comparaison directe avec les inhibiteurs de la DPP-4 (DPP-4i), les sulfonylurées de 2ème génération (SU2) et l'insuline utilisés dans les mêmes conditions chez des diabétiques de type 2 (DT2) de la vraie vie.
Après avoir montré que des taux sanguins élevés d'acides gras poly-insaturés (PUFA) ω-3 provenant d'une alimentation riche en poissons étaient associés à une moindre incidence de diabète de type 2, les investigateurs de l'étude prospective menée à Kuopio (Finlande) sur les facteurs de risque de cardiopathie ischémique s'intéressent aux PUFA ω-6 dont l'origine est essentiellement végétale.
Les données les plus récentes, basées sur 1.499.650 patients, sont plutôt rassurantes.
Le titre est sans doute un peu fort, mais il s'avère de plus en plus que les statines que d'aucuns envisageaient de mettre directement dans l'eau du robinet n'ont pas que de bons côtés...
L'existence d'un syndrome métabolique n'est pas seulement délétère sur le plan cardiovasculaire, elle est également associée à un surcroît de problèmes cognitifs.
Un score génétique peut contribuer à faire la différence entre un diabète de type 1 et de type 2 chez les individus jeunes et obèses.
Le sur-risque de pathologie cardiovasculaire associé au diabète de type 2 est bien connu. Ce qui l'est sans doute moins est que le sur-risque des femmes est supérieur à celui des hommes. Est-ce aussi valable pour la démence, pathologie également associée au diabète de type 2?
Il est fortement recommandé aux femmes diabétiques de programmer leurs grossesses de façon à pouvoir intervenir utilement sur le contrôle glycémique. Malheureusement, dans les faits, cela ne se passe pas forcément comme cela…
La durée du diabète et le contrôle glycémique ont-ils une influence sur le risque d’accident vasculaire ischémique chez les patients ayant une fibrillation auriculaire?
Une large étude de population montre que le risque de développer un pré-diabète au cours de la vie est de 48,7% chez les individus âgés de 45 ans. Quant au risque de progression d’un pré-diabète vers un diabète avéré, il est de 74%.
Le suivi des diabétiques de type 2 inclus dans l'étude ACCORD montre que le contrôle glycémique intensif n'a pas d'effet à long terme sur la mortalité et les événements cardiovasculaires.
Chez les patients non carencés, la prise de vitamine D n'empêche pas un prédiabète de progresser vers le diabète.
Quel est à votre avis le risque relatif de NAFLD (non-alcoholic fatty liver disease) quand on compare les sujets diabétiques avec ceux qui ne le sont pas?
La mesure de la force musculaire pourrait être utilisée dans l’identification des patients à risque de diabète.
Le traitement de sujets obèses prédiabétiques par un inhibiteur de la phosphodiestérase de type 5, en l'occurrence le sildénafil, améliore la sensibilité à l'insuline.
Si la prévalence du diabète de type 2 est sensiblement la même chez les femmes et chez les hommes, les conséquences cardiovasculaires sont nettement plus défavorables chez les femmes.
Un article de revue publié dans Expert Opinion on Drug Safety par le Pr André Scheen (CHU Liège) fait le point sur l’efficacité et la sécurité des inhibiteurs SGLT 2.
La mortalité dans le diabète de type 2 dépend de plusieurs facteurs. De manière un peu surprenante, dans les catégories d’âge supérieures, le risque semble plus faible chez les patients diabétiques que chez les sujets contrôles issus de la population générale.
Nous n'en sommes pas là, mais une étude randomisée américaine montre que le traitement de substitution par testostérone chez les diabétiques de type 2 permet simultanément de résoudre le problème andrologique, de restaurer une meilleure sensibilité à l'insuline et d'améliorer le climat métabolique global.
Une étude américaine montre en effet que les femmes qui ont présenté un diabète gestationnel ont moins de risque de développer un authentique diabète de type 2 si elles allaitent.
La dérivation gastrique Roux-en-Y permet bien souvent d'obtenir une perte de poids substantielle et la rémission d'un éventuel diabète de type 2. Une étude menée par une équipe danoise montre que l'explication essentielle serait une amélioration de la sensibilité à l'insuline dans les principaux sites de stockage périphérique du glucose (muscle squelettique et tissu adipeux essentiellement).
L’idée ne semble pas vraiment judicieuse, en tout cas pour les patients diabétiques de type 2, qui paient la note lors des repas ultérieurs.
Les résultats d'une étude spécifiquement conçue pour comparer les deux options montrent que la chirurgie bariatrique, encore appelée chirurgie métabolique, donne de meilleurs résultats à long terme que les traitements médicaux standard chez les diabétiques de type 2 obèses.
Cela est souvent vrai… Mais en pratique clinique, faut-il toujours chercher? Et si l'on a cherché, que faire de ce que l'on a trouvé?
Des suppléments oraux de magnésium diminuent la concentration plasmatique en glucose et améliorent l’équilibre glycémique des sujets pré-diabétiques ayant une hypomagnésémie.
L'idée que les bienfaits de l'exercice physique sont liés à l'obtention d'une meilleure tolérance à l'effort via l'amélioration des capacités cardiaques et respiratoires de l'organisme est très largement répandue, mais ce n'est cependant qu'une part de la vérité.
La résistance à l’insuline pourrait constituer un mécanisme protecteur chez les sujets obèses ayant une glycémie à jeun normale.
Le bénéfice de la procédure sur l’excès pondéral et le diabète peine à se maintenir…
Les analyses secondaires de l’étude Look AHEAD suggèrent qu’une intervention intensive sur le style de vie est susceptible de diminuer l’incidence des atteintes rénales avancées liées au diabète de type 2.
Trois polymorphismes d’un seul nucléotide (SNPs) sur le gène VEGFC sont associés de manière significative à la survenue d’une rétinopathie diabétique.
Une revue systématique complétée par une méta-analyse montre que l'insuline n'est pas la seule responsable.
… et je te dirai quel est ton risque de diabète et de maladie coronaire.
[Unité de Recherches en Neuropsychologie et Neuro-imagerie Fonctionnelle, au Centre de Recherche en Cognition et Neurosciences (CRCN) et à l’ULB Neurosciences Institute (UNI), Université Libre de Bruxelles (ULB), Bruxelles] Cet article s’intéresse aux conséquences négatives sur la santé, en particulier sur le risque de diabète, en cas de sommeil généralement trop court. Ainsi, une durée de sommeil trop courte entraîne un plus grand risque de développer un diabète de type 2. Les études épidémiologiques sont en accord avec ces données: deux méta-analyses incluant des études prospectives indiquent que dormir trop peu (moins de 6-7 heures par nuit) est associé à un risque plus élevé de développer un diabète. Les horaires de sommeil irréguliers, tels que ceux rencontrés dans le travail à temps posté, entraînent non seulement un manque de sommeil mais aussi un «désalignement circadien», c’est-à-dire une désynchronisation interne qui pourrait donc aggraver le risque de développer un diabète associé à une restriction de sommeil. Les mécanismes hypothétiques sont cités. La question de savoir si l’intervention inverse, c’est-à-dire augmenter son temps de sommeil, peut avoir des effets bénéfiques sur le risque de diabète n’est pas complètement résolue. L’étape suivante est de tester les effets potentiels d’un sommeil adapté chez des patients pré-diabétiques et/ou diabétiques. Published ahead of print.
Les autorités sanitaires ont octroyé le remboursement de l’empagliflozine de Boehringer-Ingelheim, en ajout au régime alimentaire et à l’exercice physique chez les adultes atteints de diabète de type 2...
Le dosage de l'hémoglobine glyquée (HbA1c) est de plus en plus souvent utilisé pour poser le diagnostic de diabète dès lors que le taux atteint et a fortiori dépasse 6,5%. Un travail du Royaume-Uni rappelle cependant l'importance de vérifier que le sujet en question n'est pas anémique.
L’effet bénéfique d’un pontage coronarien est moins marqué en cas de diabète. Les études antérieures visant à en expliquer la raison se sont intéressées au type de traitement avec ou sans insuline, pas au type de diabète.
L’observation a peut-être de quoi surprendre, mais la cessation tabagique chez les diabétiques de type 2 pourrait être associée à une détérioration transitoire du contrôle glycémique.
Un lien entre le psoriasis et le diabète a été décrit dans plusieurs publications, mais, jusqu’ici, l’impact du psoriasis sur l’incidence des complications micro- et macro-vasculaires de la maladie diabétique n’avait guère été investigué.
L’accumulation d’autant de facteurs de risque pousse à penser que tel est bien le cas. La réponse semble toutefois nuancée.
Le paysage thérapeutique du diabète de type 2 s’est fortement étoffé et les sulfonylurées pourraient, selon certains, ne plus en faire réellement partie dans le futur. Une revue systématique récente sur leur sécurité livre des résultats nuancés et lance le débat.
Une analyse post-hoc d’EXAMINE semble indiquer que l’alogliptine n’est pas associée à une augmentation du risque d’insuffisance cardiaque chez les patients diabétiques de type 2 avec antécédent récent de syndrome coronarien aigu. Quelques données chiffrées et les commentaires de deux experts.
Une étude transversale menée aux Pays-Bas suggère l’existence d’un lien entre le transport transmembranaire du cholestérol médié par les récepteurs du LDL-cholestérol et le diabète de type 2.
WCO-IOF-ESCEO 2015 Implications et explications par le Pr Serge Ferrari (Genève).
Chez les hommes d'âge moyen diabétiques de type 2, le choix initial du traitement pharmacologique peut contribuer à améliorer la tendance à l'hypogonadisme.
Chez les patients diabétiques de type 2 dialysés, la SAA et la SP-B sont corrélées au risque d’événement cardiovasculaire et de décès toutes causes confondues. Ces marqueurs semblent associés à une altération de la fonction des particules de HDL-cholestérol.
En dépit de la coexistence fréquente des apnées obstructives du sommeil et du diabète de type 2, les interactions entre ces entités, qui toutes deux contribuent à augmenter le risque cardiovasculaire, restent insuffisamment explorées.
Une méta-analyse a évalué l’intérêt des inhibiteurs du système rénine-angiotensine dans la rétinopathie diabétique.
Il arrive que le gène humain de l’hormone de croissance soit utilisé en laboratoire à des fins purement techniques. On pensait jusqu’ici qu’il n’avait pas d’impact sur les résultats des recherches. Des chercheurs de la KU Leuven ont constaté qu’il affecte la production d’insuline.
Une équipe de Barcelone et environs a eu la curiosité d'apprécier l'influence de l'ancienneté d'un diabète de type 2 sur le contrôle glycémique et la maîtrise des principaux autres facteurs de risque cardiovasculaire.
Eléments de réponse avec deux études récentes, l'une comparant les mérites de deux techniques fréquemment utilisées sur le traitement insulinique et les rémissions et l'autre évaluant l'effet des interventions bariatriques sur la mortalité globale.
Afin d'identifier une éventuelle relation de type dose-réponse entre le taux de glycémie et la probabilité de cancer du pancréas, une équipe taïwanaise a fait une recherche systématique des travaux prospectifs et effectué une méta-analyse.
Les mutualités libres (MLOZ) se sont penchées sur le taux de vaccination contre la grippe saisonnière observable parmi leurs quasi 97.000 affiliés diabétiques. Il est de 41%. «C'est plus que la moyenne, mais il y a encore du pain sur la planche», commente l’OA, alors que la période idéale de vaccination bat son plein. Les MLOZ aspirent à une sensibilisation accrue des groupes à risque et à un enregistrement centralisé des données de vaccination. A noter que la couverture passe à 53% parmi les diabétiques engagés dans un trajet de soins.
[1. Service d’Endocrinologie, UZ Leuven. 2. Service de Gynécologie-Obstétrique, UZ Leuven] Le diabète gestationnel est une complication fréquente de la grossesse. Bien que le métabolisme du glucose se normalise souvent peu après l’accouchement, les femmes concernées continuent à présenter un risque fortement accru d’intolérance au glucose et de diabète. Des recherches récentes menées à l’UZ Leuven sur une cohorte de patientes atteintes de diabète gestationnel montrent que 44% de ces femmes ont développé une intolérance au glucose ou un diabète dans les 6 mois post-partum. Dans cette population, les principaux facteurs de risque pour le développement d’une intolérance au glucose peu après l’accouchement étaient un IMC élevé, des valeurs glycémiques élevées au test HGPO pendant la grossesse, un diagnostic antérieur de diabète gestationnel et le recours à une insulinothérapie intensive pendant la grossesse. Un cinquième des femmes ne se sont toutefois pas présentées pour le test HGPO programmé en post-partum. Il faut noter que ces femmes avaient un profil de risque plus élevé que celles qui ont effectivement subi le test post-partum. Des stratégies supplémentaires doivent donc être mises en place pour améliorer le suivi. Published ahead of print.
VCP Vol. 30 N° 1
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