Le certificat médical d'aptitude à la pratique d'un sport fait débat depuis des lustres, et plus encore avec la médiatisation de morts subites de sportifs. Mais un tel certificat est-il réellement utile? Qui endosse la responsabilité d'un accident médical qui n'était pas (nécessairement) prévisible? Quel rôle le MG peut-il/doit-il encore jouer dans cette problématique touchy?
Voici quelques éléments de réponse, issus d’un récent colloque de l’AISF, l’Association interfédérale du sport francophone. Rachid Madrane, ministre des Sports en Fédération Wallonie-Bruxelles, y a rappelé que la «Commission de prévention des risques pour la santé dans le sport» a proposé au monde politique des modifications décrétales relatives -notamment- à l'obligation de fournir un certificat médical préalable à la pratique.
Si cette proposition est acceptée et fait l’objet d’un bétonnage législatif en terres francophones -peut-être d'ici quelques mois à un an-, le système préconisé pour cerner l’aptitude d’un sportif amateur prendrait donc la forme d’un questionnaire en ligne et sécurisé, d’une vingtaine de questions – en sus de la mention du genre, de l’âge, du poids et de la taille, conçu pour apprécier les risques que l’intéressé encourt en fonction de son état de santé et de ses antécédents. La méthode a été adoptée notamment au Canada.
A partir de deux réponses positives à ce questionnaire, le sportif serait invité à consulter un médecin. Si en revanche, tous les indicateurs sont dans le vert, la plate-forme sécurisée lui fournirait une sorte d’autorisation de pratique (par exemple sous la forme d’un fichier personnalisé imprimable).
> Retrouvez l’article intégral consacré à cette information dans le journal Medi-Sphère n°594, dans vos boîtes ce jeudi 21 juin 2018, en pages 8 à 10.
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Alain MAKART
25 avril 2024Ou serait l'ébauche de ce questionnaire?