Maladies cardiovasculaires: les travaux de deux femmes primés par le Fonds Baillet Latour

Le Fonds Baillet Latour a décerné, en présence de la reine Mathilde, son Crédit pour la recherche médicale et son prix Santé. La professeure Julie De Backer, de l'Université de Gand (UGent), remporte le premier pour «ses recherches sur le développement d'une approche médicale plus précise des troubles héréditaires de l'aorte thoracique» tandis que Catherine Boileau est récompensée du prix Santé pour «ses découvertes exceptionnelles dans la compréhension des origines génétiques de maladies vasculaires».

Le prix Santé du Fonds Baillet Latour, «prix scientifique international le plus important octroyé en Belgique» a été remis à la professeure Catherine Boileau, pharmacienne biologique spécialisée en génétique, qui travaille à l'hôpital Bichat (Paris) et à l'Université Paris Diderot. La lauréate remporte la somme de 250.000 euros.

Ses travaux portent sur «les mécanismes pathogéniques impliqués dans deux groupes de maladies vasculaires héréditaires», explique le Fonds. Soit d'une part le syndrome de Marfan (maladie héréditaire qui touche le tissu conjonctif) et les anévrismes de l'aorte thoracique, et d'autre part, l'hypercholestérolémie familiale et l'athérosclérose vasculaire dont coronarienne. Son but est d'aboutir à des tests diagnostics et prédictifs de gravité ainsi que d'identifier de nouvelles cibles thérapeutiques.

Chaque année, le Fonds Baillet Latour décerne également un Crédit de recherche à un jeune directeur de laboratoire afin de promouvoir la recherche médicale en Belgique. C'est la professeure Julie De Backer qui le remporte cette année. Son laboratoire recevra une somme annuelle de 150.000 euros pendant trois ans, avec une prolongation possible de deux ans.

Les recherches du Pr. De Backer, cardiologue et généticienne clinicienne, cheffe de la clinique du département de cardiologie et du centre de génétique médicale de l'hôpital universitaire de Gand, portent principalement sur le diagnostic et le traitement des troubles héréditaires de l'aorte, détaille le Fonds. Détectés trop tard ou incorrectement traités, ces troubles peuvent entraîner un décès prématuré.

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