Les relations entre traitement hormonal substitutif de la ménopause et santé cardiovasculaire ont déjà fait couler beaucoup d'encre. Pourtant, nous ne savons pas encore tout sur le sujet…
Les résultats d’EUROASPIRE IV interpellent: les patients à risque continuent à fumer, mangent mal, sont trop gros et ne bougent pas. Ils prennent des médicaments mais les programmes de prévention et de réhabilitation ne suscitent guère de motivation. Les investigateurs estiment que le moment est venu de réfléchir à une nouvelle approche.
Le sujet n’est que rarement abordé en consultation et, lorsqu’il l’est, les médecins invitent souvent à une prudence exagérée.
L’athérosclérose est généralement décrite comme une maladie des sociétés d’abondance, liée à de mauvaises habitudes de vie. Pourtant, sa prévalence ne peut être attribuée qu’à 70% aux facteurs de risque classiques, comme l’hypertension, les troubles lipidiques, le tabagisme et la sédentarité. Des chercheurs ont fouillé le passé pour tenter de mieux comprendre ses conditions favorisantes.
Comme l’explique le Professeur Yvon Carpentier (ULB), le Belgian Lipid Club a étendu son champ d’investigations. Ce dernier ne se limite plus aux seuls lipides et s’étend désormais aux pathologies de la paroi vasculaire artérielle. Une évolution doublée d’un réel souci d’ouverture.
L’angioplastie est généralement considérée comme le gold standard dans le traitement de l’infarctus du myocarde avec sus-décalage ST. Toutefois, les progrès accomplis en termes de traitements pharmacologiques d’appoint et le recours aujourd’hui plus systématique à une évaluation invasive de la thrombolyse justifient une nouvelle analyse comparative. Des auteurs belges se sont livrés à cet exercice et leur étude a fait l’objet d’une publication dans les Archives of Internal Medicine (1). En voici les résultats.
«La conduite de cette étude a été rendue possible grâce au nombre important de centres qui ont accepté d’y participer, que ces centres pratiquent ou non la thrombolyse. Le taux élevé de participation a permis d’aboutir à la publication des résultats dans une revue internationale, ce qui est appréciable pour un petit pays comme le nôtre.» Patrick Evrard (Clin. Univ. de Mont-Godinne, Yvoir), président du BIWAC (Belgian Interdisciplinary Group on Acute Cardiology)
Le programme de la réunion de consensus INAMI sur les traitements efficients de la BPCO pouvait difficilement faire fi du chapitre relatif au tabagisme. Désigné comme expert pour commenter les données de la littérature, Pierre Bartsch (Université de Liège) a rappelé que, si l’arrêt du tabac demeure le traitement le plus efficace de la maladie, il est aussi le plus difficile à mettre en oeuvre.
Les patients diabétiques souffrant d’un infarctus myocardique sans élévation ST forment une population à risque accru de décès. Bien que ces patients aient un pronostic défavorable, leur traitement est souvent sous-optimal: les traitements basés sur des preuves scientifiques (e.a. les bêtabloquants et les statines) leur sont prescrits moins fréquemment et les procédures interventionnelles sont moins souvent pratiquées. Le présent article souligne l’importance d’un traitement médicamenteux optimal du patient diabétique et de l’abaissement du seuil d’accès aux stratégies de traitement plus agressives.
La déprivation androgénique (ADT) constitue le traitement de choix dans le cancer de la prostate localement avancé ou métastatique. Qu’en est-il pour les cancers prostatiques dépistés plus précocement? Au vu des effets secondaires potentiels, notamment métaboliques et cardiovasculaires, pouvons-nous proposer d’autres options ou prévenir ces conséquences indésirables?
VCP Vol. 26 N° 1
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